Ce qui est fascinant au Japon, c’est que vous y trouvez à la fois une ère de modernité et de tradition. La culture japonaise a su à travers les siècles ostenter ce qu’elle a de singulier. Le temple de Kinkaku-ji fait partie des merveilles que l’histoire culturelle du Japon a léguées aux générations actuelles et futures. En quoi cet édifice est-il si captivant ?
Le temple de Kinkaku-ji, un trésor historique
Le temple de Kinkaku-ji se trouve au nord-ouest de l’ancienne capitale du Japon, Kyoto. Il a été érigé en 1397 et servait à l’origine comme une maison de retraite du commandant des armées, le Shogun Ashikaga Yoshimitsu. Il s’agit donc d’un endroit destiné à la tranquillité et au repos de l’un des personnages les importants du Japon médiévale. D’où la signification de son véritable nom « Rokuon-ji » qui veut dire « temple impérial du jardin des cerfs ». L’appellation Kinkaku-ji ne lui est donné que plus tard et signifie « Pavillon d’or ». Au cours de l’histoire, ce monument emblématique a été l’objet d’une série d’incendies dont la première date de la guerre d’Onin (1467-1477). Et la dernière a été enregistrée en 1950, lorsqu’un jeune moine de 22 ans y mit le feu. Pour régaler les yeux, Marco Vasco vous invite à découvrir le Japon à travers ce chef d'œuvre à la fois artistique et historique.
Un environnement 100 % zen
Le temple de Kinkaku-ji se situe dans un milieu habillé d’un calme apaisant et qui invite à la méditation. Pour accéder au majestueux pavillon d’or, vous empruntez un sentier bordé d’arbres le long d’un étang miroir appelé Kyoko-chi. Dans cette eau ont été construits des îlots rocheux basés sur la philosophie zen. Ces éléments de prière confèrent à cet endroit son haut de niveau de spiritualité. Cela va encore être magnifié et accentué par l’aménagement d’un splendide jardin autour du temple. Ainsi, le temple de Kinkaku-ji se révèle comme un véritable petit paradis avec au centre un pavillon d’or étincelant de mille éclats.
Une architecture à style multiple
Chaque étage du temple de Kinkaku-ji a été confectionné dans un style architectural différent. Dans le niveau le plus bas, les murs et tout l’intérieur ont été habillés du style Heian appelé encore shinden. Ce style était emblématique des élites japonaises au XIe siècle. Dans l’étage supérieur, c’est l’architecture samouraï qui domine. Et le dernier niveau qui servait de résidence personnelle du shogun a été fabriqué selon le style bouddhiste. Ces différentes configurations sont ensuite revêtues de feuilles d’or. Et au sommet, un phénix doré nommé Fenghuang, symbole de justice et de renaissance a été apposé.